Qui sommes nous
Makolev
Chers amis, notre projet est basé sur les valeurs des Institutions Adat Ohel Moshé qui prônent la dignité pour tous.
En effet, Ashdod comme la plupart des villes du Sud d’Israël subit les affres d’une crise sans précèdent .Certaines familles de classes moyennes n’ont plus aujourd’hui les moyens de faire face, tant les salaires n’ont pas suivi les hausses constantes des produits de première nécessité. L’institution Adat Ohel Moshe se propose avec votre aide de palier autant que possible cette crise majeur en ouvrant un supermarché pour les familles nécessiteuses afin qu’elles puissent acheter à prix coûtant et faire leurs courses dans le respect et la discrétion. C’est pour cela que nous mobilisons tous nos volontaires pour trouver des cœurs généreux au sein de la communauté juive pour venir en aide à ces familles en détresse. Aidez ces familles en difficultés, qui bien que désespérées ne parviennent pas à tendre la main.
Le projet expliqué
Inauguration de Makolev
Interview du Rav Touitou
Chaque jour je donne au moins trois cours de Torah, mais je consacre une grande partie de mon temps à aider des familles qui rencontrent des difficultés. Je reçois de nombreux couples qui font face à des problèmes de chalom bayt, des familles qui doivent affronter des problèmes d’éducation et des difficultés scolaires avec leurs enfants, des difficultés d’intégration de toutes sortes, et bien sûr malheureusement des problèmes de parnassa. Je reçois en plus entre 70 et 80 mails par jour de personnes qui demandent de l’aide. C’est un travail difficile et très prenant, mais il me semble d’autant plus essentiel qu’il n’existe aucune structure au niveau de la ville d’Ashdod qui puisse venir en aide à ces familles. De plus, les Français ne sont pas représentés à la mairie. Je suis souvent terrifié et accablé de constater que rien n’existe pour des gens qui se retrouvent à la rue, parfois avec des enfants, pour des gens qui sont confrontés à la maladie et n’ont pas les moyens de se payer des médicaments et des opérations souvent très couteuses. Il serait essentiel que les Français puissent avoir un centre communautaire ou au moins un local où l’on regrouperait différents services afin de leur venir en aide. Il est de notre devoir de tout faire pour rendre leur dignité aux plus démunis et les aider au maximum de nos possibilités. C’est dans cette optique que je souhaite aussi aujourd’hui ouvrir un supermarché destiné aux personnes défavorisées.
Je tiens à préciser que c’est un projet dans lequel je mets tout mon cœur et auquel je pense depuis plusieurs années déjà. Ce n’est pas facile, mon emploi du temps est comme vous l’avez remarqué très chargé et il faut bien sûr de gros moyens pour le réaliser. La première chose à faire est de mettre en place une structure pour collecter des fonds. C’est ce que nous faisons actuellement puisque nous venons de prendre des bureaux dans lesquels nous allons faire travailler très prochainement des personnes qui seront chargées de recueillir des dons. Je précise que nos salariés seront pour la plupart des olim de France, dont certains ne trouvaient pas d’emploi. De plus, c’est une mission qui se fera dans le plus strict respect de la halakha. Comme vous le savez, lorsqu’on collecte des fonds pour la tsedaka, cela doit aller à la bonne adresse et non pas se perdre dans les méandres de montages obscurs. C’est d’ailleurs mon épouse qui sera en charge de superviser les équipes qui collecteront les dons. Actuellement, je suis aussi à la recherche d’un local puisqu’il nous faudra un espace d’au moins 200m2 pour pouvoir entreposer les marchandises et recevoir le public. Je prends aussi des contacts avec différentes chaînes d’alimentation pour que nous puissions recueillir des dons alimentaires ou obtenir des marchandises à de bons prix. Concernant le fonctionnement à proprement parler de la structure, les personnes qui demandent de l’aide pourront y faire leurs courses dès que nous aurons pris connaissance de leur situation. Ensuite, il y a deux options envisageables. La première consisterait à réserver le magasin uniquement à des gens nécessiteux. La seconde, que je privilégie, consisterait à faire un vrai supermarché où chacun pourrait venir faire ses courses sachant que ceux qui payeront leurs courses au tarif normal participeront ainsi à la mitsva de la tsedaka. Leur caddie payera tout simplement celui d’une famille en difficulté ! C’est une façon discrète de donner la tsedaka puisque personne ne saura qui est bénéficiaire d’une aide dans la mesure où à la caisse, les personnes aidées présenteront elles aussi une carte de paiement comme n’importe quel client. Cela à mon sens contribuera à rendre une certaine dignité et un peu de sérénité à ceux qui en ont le plus besoin. C’est pour cela que je me bats et que ce projet me tient tant à cœur. Nous ne pouvons pas rester inactifs face à la détresse de familles, souvent avec de jeunes enfants, qui manquent au quotidien des produits les plus élémentaires.
Les difficultés rencontrées par certains ne sont ni une généralité, ni une fatalité. Je rappelle qu’il y a du travail en Israël et que beaucoup de nos compatriotes réussissent dans leur activité professionnelle. Il y a certes des inégalités sociales, mais Israël est un pays riche, un pays magnifique, parmi les plus avancés au monde alors que l’Etat n’a que 67 ans. Concernant l’alya, il faut bien comprendre que vivre en Israël est de l’avis de la majeure partie des Poskim une grande mitsva. C’est sans aucun doute le meilleur pays pour vivre en tant que Juif et je suis atterré de constater que certains rabbanim de France trouvent tout à fait normal que des membres de leurs communautés partent aux Etats Unis ou au Canada, mais font pleuvoir les critiques dès qu’on évoque un départ vers Israël. Celui qui parle d’alya a trop souvent le droit à une séance de diabolisation assortie d’une liste insensée d’aspects négatifs, allant du « on meurt aussi dans des attentats en Israël » à « il n’y a pas de travail, la vie est dure et si c’est pour travailler dans un call center… » en passant par l’annonce d’une « descente assurée du niveau religieux », sans oublier bien sûr l’incontournable « s’adapter à la mentalité israélienne est très difficile ». Je suis profondément outré de voir que certains considèrent en fait Israël comme une station balnéaire ! Comme je l’ai dit dans mon « appel aux Juifs de France » (à voir sur le site), les rabbanim français ont en règle générale tous envoyés leurs enfants étudier en Israël, pays où il y a le plus de religieux et de yeshivot et où des villes entières sont religieuses. La « descente de niveau » ne semble donc pas les préoccuper outre mesure ! En revanche, je me demande quelle expression ces mêmes rabbins utilisent pour qualifier le taux de 80% d’assimilation au sein des communautés juives d’Europe. Aujourd’hui, je suis profondément convaincu que les Juifs de France sont en danger. Les moyens de la police sont très insuffisants pour lutter contre la progression de l’Islam radical qui est désormais capable d’infiltrer toutes les couches de la société. De plus, vous avez aussi beaucoup de Français qui se convertissent à l’Islam .Vous avez vu ce que 3 terroristes ont été capables de faire à Paris en janvier. Imaginez si demain, les attaques se multiplient dans un même temps dans plusieurs villes de France ! Les messages sont clairs et pourtant beaucoup ne veulent pas les voir. Je pense sincèrement que la Gueoula est proche et que notre place est ici, sur notre terre. Parallèlement, il est clair que nous devons tout faire pour nous organiser en Israël afin de recevoir dans de bonnes conditions les olim de France. Il est grand temps que le gouvernement israélien prenne des mesures plus concrètes pour accompagner cette alya, dont on prévoit de nouveaux records cette année. En ce qui me concerne, chaque jour, des personnes qui suivent mes cours sur Internet me contactent concernant l’Alya. Certaines sont seules, parfois démunies et il faut essayer d’aider au cas par cas pour trouver une solution viable. D’autres personnes me disent qu’elles ont déjà tenté l’expérience de l’alya mais ont dû rentrer faute d’avoir réussi leur intégration. A celles-ci je réponds que le Créateur a détruit le monde avec le déluge car il ne Lui convenait pas. Il l’a détruit pour mieux le reconstruire, autrement dit ce n’est pas parce que vous avez échoué une fois, que vous échouerez une seconde fois pour votre alya. Quant à ceux qui ne veulent pas venir pour toutes sortes de raisons, je leur demande au moins d’apporter un soutien par des actions de tsedaka en faveur des gens qui vivent en Israël.
Makolev est un projet extraordinaire, mais nous avons besoin de l’aide d’un maximum de personnes volontaires!
Une partie de notre peuple souffre en silence, nous devons agir…